Les productions de Pierrik
Ah, oui !
Il est toujours difficile de ne pas déformer la vérité quand on parle de soi.
Et qu'on ne voudrait pas se cacher derrière un paravent
Je m'y lance malgré tout
La sucette et le bâton
J'aimerais vous parler d'un temps où tout était rose au cours de ma vie; mais c'est peine perdue.
Avant même de savoir marcher, ou presque, j'étais déjà dans la ligne de mire d'adversaires parfois bien surprenants.
Je désirais devenir prêtre, mais,encore enfant, on m'a touché moralement et physiquement.
Ce fut une longue lutte. D'elle, j'ai gardé un désir de liberté personnelle dans la révolte; et cela malgré moi. cela m'a valu bien des revers.
Mais à chaque revers je me suis retrouvé épaulé, accompagné dans ma souffrance; et ce fut une réelle joie.
Car il ne sera jamais dit que Dieu abandonne les siens.
Reconnaisance et gratitude.
Doucement, par petites touches, j’ai appris à reconnaître celui qui me soutenait, parfois discrètement, parfois presque ouvertement. Ici un frère trapiste, là un coup de pouce vraiment matériel; Dieu était toujours là , au bon moment. Il aime et point n'est besoin de lui demander. Il devance toujours notre besoin.
Il était à mes côtés avec tellement de patience que la louange pour tout ce qu’il pouvait faire pour moi a jailli de mon cœur.
Il m'a apaisé à sa manière.
Je ne l’ai jamais regretté !
Confiance et ouverture
Alors il m'a appelé par mon curé.
C’est tout naturellement que j’ai répondu à la proposition de réfléchir à un ministère. Quelques années de réflexion et d’études plus tard, j’ai donné ma vie à Dieu en devenant ministre institué.
Prier est mon devoir ; être avec et vivre dans le monde ma foi de Chrétien; telle est ma mission.
Cela quand bien même on me repousse parfois, ne me reconnaissant pas dans un gouvernement très humain. Dieu n'a pas toujours bonne presse dans le cœur de certains hommes.
Proclamer
Un jour, j’ai voulu dire, mais comment dire son cœur et tout ce qu’il renferme ?
Alors j’ai écrit selon mon cœur, avec un peu de poésie, un peu de critique, je donne ma vision de Dieu dans le monde où je vis.
Et je le livre tel quel.
Je dis ma foi de Chrétien, tout simplement.
Et si d’aventure l’un ou l’autre, en me lisant, Se sent interpelé par Dieu sur son propre chemin, je serai le plus heureux des hommes.
N’est-il pas vrai que tout chemin d’amour porte du fruit, quel qu’il soit ?